Quand le jazz est, quand le jazz est là...

Publié le par Bellatrix

New York
Angela

Ce soir, une douce brise envahit l’atmosphère, battant légèrement la fenêtre entrouverte, tandis que nous nous préparons à une soirée qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Je le sais. Car cette soirée est dédiée à ce que j’ai de plus cher dans ma vie, et à ce que j’ai en commun avec Terry, la musique. Il ne me reste plus que de rares instants de partage avec cette ville ô combien fascinante, et je veux en profiter un maximum. Nous sortons de cette immense maison dont la taille et les ornements intérieurs sont dignes d’un palais. Cette maison de famille, perdue dans le New Jersey, qui a vu grandir mon amie de toujours. En sortant, les parents de Terry insistent pour nous prendre en photo. Ca me donne l’impression d’être dans une de ces séries américaines juste avant le bal de promo. Et l’on se prête volontiers au jeu. Ils nous ont gentiment prêté leur voiture, bien évidement automatique et d’un luxe incroyable, avec des écrans TV incrustés dans les appuis-tête !
Une heure de route plus tard, nous voilà arrivées dans la rue la plus magnifique de New York, Broadway. Une pancarte démesurée affiche la série « Desperate Housewives », un écran géant passe un clip de Fergie des Black Eyed Peas, un autre montre un M&M’s accroché à la pointe de l’Empire State Building. Tant de lumière, tant de couleurs. A en perdre la tête ! Je suis époustouflée par tant de grandeur. Quelques pas en direction de la 51ème rue, et nous voilà devant l’Iridium Jazz Club. Ce lieu, quelque peu exigu, n’en est pas moins doté d’un certain charme que je me dois d’apprécier à sa juste valeur. On s’installe à une table et quelques minutes plus tard un quatuor composé d’une contrebasse, d’une batterie, d’un piano et d’un saxophone se met en place. Les musiciens semblent très sympathiques et souriants. En avant la musique. Deux heures de spectacle plus tard, nos oreilles encore bercées par le son sensuel du saxophone, nous sortons déboussolées dans cette rue encore animée malgré l’heure tardive. Mais la soirée ne fait que commencer. Direction Time Square au niveau de la 47ème rue. Le China Club fête ce soir la Saint Patrick. On entre dans le Lounge comme si on pénétrait dans le salon de quelqu’un. Etrange sensation. Vraiment pas désagréable. Et ce qui n’est pas non plus déplaisant, ce sont les visages qui nous entourent. Etonnée, je demande à Terry :
« C’est moi qui vois mal où tous les mecs sont beaux à New York ? »
Elle part dans un éclat de rire et m’entraîne par la main sur le Dancefloor pour admirer de plus près les apollons new-yorkais.

Publié dans [Angela]

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B
euh..... là j'ai le droit de dire beurk ??
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A
Tu te rappelles du vieux glaire tout pourri qu'on a retrouvé dans une bouteille de jus de pomme de chez moi au Nouvel An, Shed? :D
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S
Ahhh New York... C'est très joliment écrit et tout ça me donne très envie de voyager, pour changer ^^ Mais non, donc non... Alors je m'en vais me consoler avec une gorgée de jus de fruit : "oranges du Brésil" ... Bon, j'admets, le rapport avec New York c'est pas trop ça qu'est ça, mais c'est pas à côté non plus le Brésil !!!^^
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A
Hé hé profite bien, petite Angela :) Ce n'est effectivement pas donné à tout le monde, surtout d'être avec quelqu'un comme Terry...
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A
Dépaysant, ça c'est sûr... Et très bien écrit en plus !Ca me rappelle le temps où Camille...-nostalgie-
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